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Au terme de la période de deux ans la plus coûteuse jamais enregistrée, les conditions du marché continueront d'évoluer à mesure que les souscripteurs évalueront leur rentabilité individuelle

Rapport d’Aon : À mesure que le marché de l'assurance évolue, les connaissances tirées des données et des analyses influent sur la façon dont nous percevons le risque


TORONTO, 28 août 2019 – Des feux de forêt importants, des cyclones tropicaux et des orages violents ont causé des pertes économiques de 225 G$ US à l’échelle mondiale et des pertes assurées de 90 G$ US en 2018 – soit près de 50 % plus que la moyenne annuelle de 2000 à 2017. Selon le Rapport 2019 sur le marché de l’assurance d’Aon, principal fournisseur mondial d’une vaste gamme de solutions pour la gestion du risque, des régimes de retraite et des programmes de santé, les sinistres catastrophiques ont fait de 2017 et 2018 la période de deux ans la plus onéreuse jamais enregistrée pour les assureurs. L’ensemble du marché demeure résilient, mais les acteurs du secteur doivent s’ajuster à un durcissement rapide du marché.

« La situation du capital des assureurs demeure solide sur les marchés primaire et de réassurance. Le marché canadien de l’assurance, en particulier, continue d’attirer des capitaux en raison de sa rentabilité relative et de la stabilité de son environnement politique, » a déclaré Russell Quilley, chef du courtage chez Aon du Canada.

« Il est toutefois clair que nous sommes dans un marché en transition et les courtiers, les assureurs ainsi que les clients devront penser autrement qu’au cours de la dernière décennie, a ajouté M. Quilley. Dans un environnement commercial volatil, les acteurs du secteur devront non seulement comprendre l’impact des phénomènes météorologiques et des autres changements, mais aussi tirer parti des outils et de l’expertise dont ils disposent. Favoriser l’innovation et améliorer l’efficacité des solutions de gestion des risques et de transfert de risques seront plus déterminants que jamais. »

Principales conclusions

  • À 225 G$ US, les pertes corrigées de l’inflation de 2018 viennent au deuxième rang de l’histoire et suivent les pertes de 358 G$ US enregistrées en 2017. Les cyclones et les ouragans ont été la principale cause (20 % des pertes économiques totales), ainsi que les feux de forêt en Californie, les inondations au Japon et la sécheresse aux États-Unis. Les pertes assurées ont atteint 90 G$ US, en baisse par rapport à 134 G$ US en 2017.
  • Malgré ces pertes, le capital des assureurs à l’échelle mondiale a augmenté de 3,3 %, pour atteindre 4,4 T$ US à la fin de 2017.
  • Le Canada continue d’être un endroit de choix pour investir; le taux de sinistres net combiné de 98,3 % du secteur canadien se compare avantageusement à ceux des États-Unis (98,6 %) et du Royaume-Uni (99,7 %).
  • Le marché de la réassurance est bien capitalisé, malgré une réduction de 3 % du capital total investi dans ce marché de 2017 à 2018. Le capital des réassureurs à l’échelle mondiale était estimé à 585 G$ US en 2018, soit 30 % de plus qu’en 2011.
  • Les sinistres de 2017 et 2018 ont eu une plus grande incidence sur le marché des produits non traditionnels, qui comprennent les obligations catastrophes et les garanties industrielles. La croissance a été ralentie, l’arrivée de nouveaux fonds ayant été contrebalancée par les demandes de rachat et les pertes attribuables aux catastrophes.
  • Selon le Rapport 2019 sur le marché de l’assurance d’Aon, les principaux risques pour les assureurs comprennent les cyberattaques et les atteintes à la protection des données, l’atteinte à la réputation ou à la notoriété, les pertes d’exploitation, les changements d’ordre réglementaire, les conditions climatiques et catastrophes naturelles, et un ralentissement économique.

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