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Les promoteurs de régimes de retraite canadiens se concentrent davantage sur les objectifs à long terme et le risque du marché

Le sondage d’Aon révèle une hausse des solutions déléguées et plus de diversification


TORONTO (17 octobre 2019)  – Au vu de la volatilité du marché et de l’évolution du contexte réglementaire du début de l’année 2019, les régimes de retraite canadiens s’intéressent davantage à la mise en œuvre d’objectifs à long terme et à l’atténuation des risques liés à l’actif, comme l’a révélé le dernier sondage sur les risques liés aux régimes de retraite d’Aon plc (NYSE : AON), le principal fournisseur mondial d’une vaste gamme de solutions pour la gestion du risque, des régimes de retraite et des programmes de santé.
 
D’après le sondage bisannuel sur les risques associés aux régimes de retraite canadiens (qui fait partie d’une série mondiale de sondages d’Aon qui évaluent les pratiques et les attitudes des promoteurs de régimes à prestations déterminées en matière de gestion du risque partout dans le monde), les promoteurs de régimes adoptent une approche plus stratégique, en se concentrant davantage sur l’établissement des objectifs, ainsi que sur les solutions de consultation active en gestion de placements, les actifs non traditionnels et la diversification mondiale.
 
Citations :
« L’année 2018 a été le meilleur et le pire des moments pour les promoteurs de régimes espérant rajuster le profil de risque de leurs régimes, alors que la solvabilité médiane a été malmenée en seulement quelques mois après des sommets sur dix ans, ce qui a forcé les promoteurs à réagir rapidement, sous peine de rater leur chance, a déclaré Claude Lockhead, Associé exécutif, Solutions pour la retraite, Aon. La réduction du risque constitue une possibilité, mais elle exigera une attention réfléchie non seulement à l’égard des objectifs à long terme, mais aussi à l’égard de la surveillance du risque et des enjeux liés à la longévité, ce qui jusqu’ici ne semble pas être dans la mire de nombreux promoteurs de régimes. Tandis que les règles de capitalisation ont tendance à s’éloigner des mesures d’évaluation à la valeur de marché en faveur d’une orientation sur base de continuité, les promoteurs de régimes doivent prendre des décisions optimales quant à leur équilibre entre la nécessité de rendement et la gestion des coûts. »
 
« En matière de placements, les promoteurs de régimes privilégient des approches plus actives de gestion du risque du marché, a déclaré Erwan Pirou, directeur des placements, Solutions déléguées, Gestion de placements d’Aon au Canada. Nous observons un attrait accru envers les solutions déléguées en placement, la diversification mondiale et des actifs non traditionnels. Les promoteurs devront toutefois continuer à adopter une position dynamique en matière de placements, tout en faisant particulièrement attention à l’atténuation du risque. Les récents gains issus des actions et une chute des taux d’intérêt ont réduit les rendements de nombreuses catégories d’actifs, ce qui signifie que les promoteurs de régimes doivent se concentrer sur la façon de maximiser les rendements ajustés en fonction des risques. »
 
Quelques données importantes :

  • 96 % des régimes ont une stratégie à long terme pour atteindre leurs objectifs, contre 50 % il y a 10 ans.
  • Plus de la moitié des promoteurs qui ont un plan à long terme considèrent la viabilité (c.-à-d. le fait d’avoir un niveau abordable de cotisations à faible volatilité) comme étant la stratégie prioritaire à suivre pour atteindre leurs objectifs à long terme.
  • La majorité des promoteurs ont déjà déployé – ou sont susceptibles de le faire – des solutions de consultation active en gestion de placements afin de mieux gérer le risque lié aux actifs. Par exemple, 43 % des promoteurs externalisent déjà la surveillance des gestionnaires de fonds, tandis que 31 % d’entre eux déclarent qu’il est très ou quelque peu probable qu’ils le fassent.
  • Parmi les principaux ajustements des portefeuilles, on constate un éloignement des catégories d’actifs traditionnelles au profit d’actifs non traditionnels, notamment des actions étrangères, des titres immobiliers et des placements illiquides non traditionnels, comme des infrastructures et des actions de sociétés fermées.
  • La proportion de promoteurs qui ne souhaitent pas couvrir les risques liés aux régimes de retraite a décliné. En particulier, davantage de promoteurs sont prêts à couvrir le risque lié à l’inflation, le risque lié aux taux d’intérêt et le risque lié aux devises.
  • La proportion de promoteurs qui ne souhaitent pas couvrir les risques liés aux régimes de retraite a décliné. En particulier, davantage de promoteurs sont prêts à couvrir le risque lié à l’inflation, le risque lié aux taux d’intérêt et le risque lié aux devises.
  • La pratique la plus courante reste la surveillance annuelle du risque lié aux régimes de retraite, mais les valeurs et le rendement des actifs tendent à être surveillés plus fréquemment (25 % le font chaque mois ou chaque semaine). Relativement au niveau de capitalisation, 46 % des promoteurs surveillent le risque chaque trimestre ou plus fréquemment.
  • À la suite de la réforme de la réglementation provinciale, 75 % des promoteurs du Québec prévoient de modifier leur stratégie de capitalisation, tandis que 73 % ont l’intention d’adapter leur stratégie de placement. En Ontario, où de nouvelles réglementations vont bientôt entrer en vigueur, 44 % des promoteurs prévoient de modifier leurs stratégies de capitalisation et de placement.
  • Même si toutes les entreprises, sont confrontées à la menace émergente liée aux cyberrisques, le sondage montre que la plupart des régimes de retraite n’ont pris encore aucune mesure à ce propos.

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