La santé mentale préoccupe grandement les employeurs canadiens, relativement aux avantages sociaux
Un sondage d’Aon révèle que presque tous les employeurs offrent des avantages paramédicaux pour des soins psychologiques, notamment la santé mentale des employés
TORONTO (9 juillet 2019) - Les employeurs canadiens sont de plus en plus conscients des risques croissants que présentent les problèmes de santé mentale pour les particuliers et les entreprises, et la plupart offrent des prestations paramédicales de soins psychologiques et d’autres programmes qui soutiennent la santé mentale en milieu de travail, selon un sondage réalisé par Aon, une importante entreprise mondiale de services professionnels qui offre une vaste gamme de solutions pour le risque, la retraite et la santé.
« Bien que moins de la moitié des employeurs avec lesquels nous nous sommes entretenus aient identifié la santé mentale comme étant déjà un risque sérieux pour l’entreprise, une proportion beaucoup plus importante prévoit qu’elle le sera encore davantage au cours des cinq prochaines années, a déclaré Christine Than, pharmacienne et spécialiste en solution médicament pour l’Assurance collective, Aon. Ils prennent déjà des mesures pour s’attaquer à ce risque naissant. Bon nombre d’entre eux dissocient les maximums pour les prestations de soins psychologiques des autres plafonds paramédicaux et couvrent un plus large éventail de types de praticiens, y compris les thérapeutes familiaux, les travailleurs sociaux et les conseillers cliniques. »
« Tout cela indique que les employeurs sont de plus en plus conscients qu’ils devront faire davantage pour soutenir la santé mentale en milieu de travail à l’avenir, a-t-elle ajouté. En fait, la plupart d’entre eux envisagent ou sont à envisager une gamme de programmes non liés à l’assurance collective pour protéger la santé mentale en milieu de travail, comme la promotion de la santé physique, le counselling en matière de toxicomanie, et même des cours de yoga et des espaces de méditation dédiés. »
Résultats principaux
- Moins de la moitié des employeurs (43 %) considèrent actuellement la santé mentale comme un risque d’entreprise « grave », mais 61 % prévoient qu’il le sera dans cinq ans.
- Une forte proportion d’employeurs (73 %) offrent des maximums pour les soins psychologiques sur une base autonome, plutôt que de les regrouper sous le maximum des autres prestations paramédicales. Cette stratégie témoigne d’une reconnaissance croissante du risque que présente la santé mentale et d’un engagement accru à y faire face.
- Le seuil maximal le plus souvent offert pour les soins psychologiques paramédicaux se situe entre 500 $ et 1 000 $; toutefois, la tendance est à la hausse dans les entreprises de services financiers et de technologie, les maximums types se situant entre 1 000 $ et 5 000 $.
- Les cinq principaux soutiens non liés aux avantages sociaux visant la santé mentale en milieu de travail parmi les employeurs sondés sont les programmes d’aide aux employés (PAE), la promotion de la santé physique, le counselling en matière de finances personnelles, le counselling en matière de toxicomanie et les séances d’entraide sur des sujets comme le stress ou la gestion du temps.
- Parmi les nouveaux domaines d’intérêt pour les mesures de soutien en santé mentale, une majorité d’employeurs ont mentionné considérer les services de santé virtuels, les outils techniques de sensibilisation au comportement et les réseaux de soutien par les pairs (en personne et en ligne).
- Moins de la moitié des employeurs prennent des mesures pour évaluer le succès de leurs actions en faveur de la santé mentale. Dans le sondage, 60 % ont indiqué qu’ils n’entreprennent aucune mesure du tout, tandis qu’une minorité évalue l’incidence de l’accès des employés à l’assurance collective (26 %), des changements dans les tendances des demandes de prestations d’invalidité de courte durée (24 %) et des répercussions sur l’absentéisme occasionnel (13 %).
- Les organisations ont l’occasion de mieux faire le lien entre leurs dépenses de santé mentale et le contrôle des coûts de l’ensemble de leur régime d’assurance collective.
Pour plus d’informations à ce sujet, consultez le sondage.